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15 septembre 2025

 

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Que signifient les 8 membres du Yoga ?

Stéphane Anselmino – 18 juillet 2015

Extrait du site LE YOGA DANS LA VIE        https://le-yoga-dans-la-vie.com/

 

Zone de Texte: « La pratique du « détachement » supprime les fluctuations du mental, permettant ainsi l’accès à Atman, la Conscience pure. »
Chapitre 1 - sûtras 12 à 16. 

                                         

 

Pourquoi parle t’on des 8 membres du yoga? Vous en entendrez certainement parler au cours de votre pratique  ou bien encore au cours de vos lectures sur le sujet.

 

 

 

  8limbsyoga

Patañjali serait donc le compilateur réel ou mythique du recueil classique des Yoga Sūtra (sutra = traité, livre  sur le yoga), quelque part entre l’an 300 av. J.-C. et l’an 500 après J.-C.

Il s’agit essentiellement de règles de vie décrites, sous la forme de 195 aphorismes (=définitions, préceptes moral) en vue d’atteindre le bonheur.

Huit étapes  qui décrivent une ligne de conduite morale  et d’auto-discipline.

Dans les Yoga Sutras de Patanjali, les huit membres du yoga, étapes ou branches sont appelés ashtanga (ashta=huit, anga=membre, étape, branche).

Elles représentent une aide à la bonne santé physique et nous font prendre conscience des aspects spirituels de notre nature.

Patanjali

Patañjali est qualifié de premier « codificateur » du yoga.

Les Yoga Sūtra, représentent un traité sur le yoga, ils reposent sur l’école Sāṃkhya (une école orthodoxe de la philosophie indienne)  et sur les textes hindous de la Bhagavad-Gītā.

On retrouve également le Yoga dans les purāṇa (nom d’un groupe de textes de la littérature indienne, composés entre 400 et 1000 de notre ère. Ces récits sont des contes mythologiques, religieux et aussi basés sur l’histoire de rois. Élaborés pour tous, préférentiellement pour les femmes qui n’avaient pas accès aux veda* … uniquement réservés aux hommes), et les Upaniṣad ** , un ensemble de textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue.

Son travail est une des écritures hindoues majeures, et sert de base à ce qu’on appelle le Rāja Yoga*** ou Yoga royal !

*Les véda constituent un ensemble de textes sacrés (les plus anciens textes de l’Inde dont l’origine est inconnue)  et de doctrines  sous la forme d’une « connaissance révélée » transmis oralement  aux sages indiens nommés Rishi  et de brahmane à brahmane (caste supérieure)

 **Upaniṣad (du sanskrit upa : déplacement physique, ni : mouvement vers le bas et shad : s’asseoir, soit l’idée de « venir s’asseoir respectueusement au pied du maître pour écouter son enseignement »).

Patañjali y analyse ici les principes et les techniques psycho-physiques sous forme de propositions aussi générales que possible. Ce n’est donc pas un manuel permettant de pratiquer le yoga.

Le yoga de Patañjali est une des six écoles (ou darśana) de la philosophie hindoue. Ses sūtra nous fournissent la référence la plus ancienne au terme Aṣṭāṅga Yoga, littéralement « les huit membres du yoga ».

Ces membres sont :     

     YAMANIYAMAASANAPRAṆAYAMAPRATYAHARADHARAṆADHYANA ET SAMADHI.

 

Que sait-on sur Patañjali ?

Comme la rédaction de ces trois textes semble s’échelonner sur plusieurs siècles (du IIe av. J.C. au IVe siècle) et ne présente pas véritablement une unité de style, la critique textuelle moderne considère généralement que Patañjali est le nom de différents auteurs ; certains parlent d’une lignée de 14 Patañjali.

L’étude du corps, de la parole et de l’esprit étant complémentaires, ils représentent un effort pour comprendre l’homme dans sa totalité.

 

LE RAJA YOGA ou YOGA ROYAL

***Le Raja yoga (sanskrit IAST rāja yoga ; yoga « royal » ou « intégral ») est également appelé aṣṭāṅga yoga (« yoga à huit membres »).

C’est le yoga basé sur les Yoga Sūtra de Patañjali.

Sa caractéristique est qu’il indique la voie royale pour le  contrôle du mental.

Le Raja Yoga (RY) est divisé en deux catégories : un yoga dit extérieur et un yoga intérieur.

 

A- Le Yoga extérieur

va travailler et agir sur l’aspect extraverti de notre personnalité.

Ses 4 étapes vont nous aider à contrôler les vrittis  (les fluctuations du mental  en interaction avec son environnement).

1)     les YAMA (les disciplines extérieures)   : premier membre. C’est un code de conduite envers les autres ou contraintes extérieures . Elles abordent l’harmonisation des interactions sociales et externes :  c’est en quelque sorte le code moral de notre conduite en société.

L’idée : « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse ».

Il existe 5 Yamas :
- Satya : la vérité
- Ahimsa: la non violence
- Asteya: l ‘honnêteté (ne pas voler)
- Aparigraha: la non possession
- Brahmacharya: le célibat, abstinence de rapport charnel (Brahma : réalité transcendantale et Achara celui qui suit cette direction ). Celui qui est dans la conscience supérieure est nécessairement détaché et se situe à l’opposé de la partie charnelle, sensuelle et sensorielle .

2)     les NIYAMA (les disciplines intérieures) : les contraintes envers soi

C’est le second membre. Il concerne l’auto-discipline et les observances spirituelles, comme par exemple, aller au temple ou à l’église régulièrement, bénir les repas, créer sa propre pratique de méditation personnelle ou encoce effectuer des balades contemplatives, seul.

Les cinq niyamas sont :
- Saucha : la propreté
- Samtosa : le contentement
- Tapas : l’austérité spirituelle
- Svadhyaya : la connaissance des textes sacrés et de soi-même
Isvara pranidhana : l’abandon à Dieu. Dieu est vu ici comme le Soi intérieur, le Divin, l’être profond en nous, caché , libéré.

3)     ASANA (assises ou postures): trouver le calme dans la posture

Les Asanas constituent le troisième membre. Du point de vue yogique, le corps est considéré comme le temple de l’esprit. Il est donc essentiel d’en prendre soin pour notre évolution spirituelle. En pratiquant des asanas, nous développons une habitude de discipline et une faculté de concentration, qui sont toutes deux nécessaires à la méditation.

4)     PRANAYAMA (l’art du souffle) : libération du souffle vital, utilisation de la respiration comme un objet de concentration.

Le pranayama, généralement traduit comme le contrôle de la respiration, est la quatrième étape. Il consiste à maîtriser le processus de respiration tout en reconnaissant le lien entre la respiration, l’esprit et les émotions. Le terme technique pranayama signifie « extension de la force vitale ». Pour les yogis, non seulement il rajeunit le corps, mais il prolonge aussi la vie. Vous pouvez pratiquer le pranayama comme une technique à part (en étant simplement assis pour effectuer une série d’exercices de respiration) ou l’associer à votre pratique quotidienne de yoga.

Ces quatre premières étapes de yoga ashtanga de Patanjali visent à affiner notre personnalité, à acquérir une certaine maîtrise de notre corps et à développer une conscience énergétique de nous-mêmes. Tout cela nous prépare à la deuxième moitié de ce voyage, qui concerne davantage les sens et l’esprit, et a pour objectif de nous faire atteindre un niveau de conscience supérieur.

 

B- Le Yoga intérieur

Il s’agit d’un travail d’intériorisation, qui s’opère à partir d’ une démarche d‘observation, d’analyse, de réflexion, de contemplation, de méditation et d ‘accomplissement.

5)     PRATYAHARA

Pratyahara, le cinquième membre, signifie retrait ou transcendance sensorielle. Au cours de cette étape, nous faisons l’effort conscient de détacher notre conscience du monde extérieur et des stimuli externes. En étant pleinement conscient de cultiver un détachement de nos sens, nous dirigeons notre attention vers l’intérieur. La pratique du pratyahara nous permet de prendre du recul pour nous observer nous-mêmes. Ce retrait nous permet d’observer objectivement nos envies : des habitudes qui nuisent peut-être à notre santé et sont susceptibles de freiner notre développement intérieur.

6)     DHARANA : concentration, garder l’esprit fixé sur un point.

 Chaque étape nous prépare pour la suivante, la pratique de pratyahara crée donc les conditions pour dharana, la concentration.

Débarrassés des distractions extérieures, nous sommes alors en mesure de gérer les distractions de l’esprit lui-même. Ce qui est loin d’être facile ! Dans la pratique de la concentration qui précède la méditation, nous apprenons à ralentir le processus de réflexion en nous concentrant sur un seul objet mental : un centre énergétique spécifique dans le corps, l’image d’une divinité ou la répétition silencieuse d’un son. Nous avons bien sûr déjà commencé à développer nos capacités de concentration lors des trois précédentes étapes de la posture, du contrôle de la respiration, et du retrait des sens. Dans les asanas et le pranayama, même si nous nous concentrons sur nos actions, notre attention vagabonde. Notre centre d’attention se déplace constamment afin de peaufiner les nombreuses nuances d’une posture ou technique de respiration particulière. Dans pratyahara, nous nous observons nous-mêmes. Dans dharana, nous nous concentrons sur une seule chose. Des périodes de concentration prolongées conduisent naturellement à la méditation.

7)     DHYANA : méditation profonde, l’esprit reste fixé et n’est plus sensible aux perturbations

La méditation ou contemplation, septième étape de l’ashtanga, est le flux ininterrompu de concentration.

Bien que les notions de concentration (dharana) et de méditation (dhyana) semblent se rejoindre, il existe une distinction subtile entre ces deux étapes. Alors que dans la pratique du dharana, nous fixons notre attention sur un point, dhyana est un état de pleine conscience sans concentration. L’esprit est alors apaisé, et dans ce silence, il produit peu ou pas de pensées. La force et l’endurance que requiert cet état de quiétude sont assez impressionnantes. Mais ne vous découragez pas ! Cela peut sembler difficile, voire impossible, mais n’oubliez pas que le yoga est un processus. Même si l’on ne parvient pas à atteindre la posture parfaite ou l’état de conscience idéal, chaque étape de notre évolution est bénéfique.

8)     SAMADHI : contemplation profonde ou état d’union avec le « dieu » intérieur (âtman) ou d’absorption dans l’absolu (brahman).

Patanjali décrit cette huitième et dernière étape d’ashtanga, samadhi, comme un état d’extase. Lors de cette étape, le méditant fusionne avec l’objet de sa méditation et transcende le moi. Il en vient à réaliser une connexion profonde avec le Divin, une interconnexion avec tous les êtres vivants. Cette réalisation s’accompagne de la « paix qui permet toute compréhension », l’expérience du bonheur et de ne faire qu’un avec l’Univers. À première vue, ce genre d’objectif peut sembler quelque peu idéaliste, voire prétentieux.

Mais si l’on réfléchit bien à ce que l’on attend de la vie, la joie, l’épanouissement et la liberté n’auraient-ils pas leur place sur notre liste d’espoirs, de souhaits et de désirs ?
Ce que Patanjali décrit comme l’achèvement du parcours yogique est, au fond, ce à quoi aspirent tous les êtres humains : la paix.
Nous pourrions également réfléchir sur le fait que l’on ne peut ni acheter, ni posséder cette ultime étape du yoga, « l’illumination ».

On ne peut en faire l’expérience qu’à travers le dévouement continuel de l’aspirant.

 Source: http://www.yogajournalfrance.fr/les-huit-membres-du-yoga/

 

En résumé : Les huit membres du rāja yoga sont :

  1. yama – code de conduite envers les autres, comprenant ahimsā, satya, asteya, brahma-chārya, a-parigraha
  2. niyama – contraintes envers soi, comprenant shaucha, santosha, tapas, svadhyāya, îshvara-pranidhâna
  3. āsana – trouver le calme dans la posture
  4. prānāyāma – libération du souffle vital, utiliser la respiration comme un objet de concentration.
  5. pratyāhāra – abstraction des sens, retrait des objets de leur perception
  6. dhāranā – concentration, garder l’esprit fixé sur un point
  7. dhyāna – méditation profonde, l’esprit reste fixé et n’est plus sensible aux perturbations
  8. samādhi – contemplation profonde ou état d’union avec le « dieu » intérieur (âtman) ou d’absorption dans l’absolu (brahman).

Les trois derniers membres (dhāranā, dhyāna, samādhi) sont appelés samyama, qui représente la partie essentielle du rāja yoga reposant sur les Yoga Sūtra.

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Gayatri mantra

Extrait du site d’Emmanuelle Legentil :   https://www.yogajyoti.fr/post/la-gayatri-mantra

 

Mantra est un terme sanskrit composé de "Man" l'esprit et du suffixe'' Tra" protection.

Un mantra est une vibration sonore dans laquelle est contenue une énergie.

 

Le mantra canalise le mental qui a tendance à la dispersion.

 

 

La Gayatri hymne de 24 syllabes est tiré du Rig Veda, Mère des Vedas.

 

Ce chant est un chant de délivrance. Nous le récitons 108 fois, 3 fois par jour à l'aube, en milieu de journée et au crépuscule. Il est coutume d'utiliser le multiple de 9 pour la récitation.

Il inspire la sagesse en nous, ouvre le cœur, soulage les tensions intérieures, les transforme en paix.

 

La Gayatri est considéré comme le Shri mantra, le mantra suprême qui nourrit la divinité en chacun. Il nous invite à être conscient de chaque pensée, parole, action, intention, afin de donner et recevoir la beauté en chaque instant.

 

Gayatri MANTRA

OM BHŪR BHUVAH SVAHA

TAT SAVITUR VARENYAM

BHARGO DEVASYA DHĪMAHI

DHIYO YONAH PRACHODAYĀT

 

Une traduction par mot:

OM : Le son primordial, à l'origine de la Création

BHŪR : La terre BHUVAH : L'atmosphère, l'éther, le monde subtil.

SVAHA : Le ciel, le monde que l'on ne voit pas, le monde causal.

TAT : « Cela » aucune parole ni langage ne peut décrire "tat"

SAVITUR : le pouvoir contenu au sein du soleil.

VARENYAM : Adorer

BHARGO : le Rayonnement

DEVASYA : la Grâce

DHĪMAHI : la méditation sur le Tout

DHIYO YONAH PRACHODAYĀT : indication qu'il s'agit d'une invocation, d'une prière

 

Voici les différentes traductions/interprétations possibles :

Zone de Texte: Om, le Tout, Energie créatrice et universelle, source de toute lumière qui se manifeste dans les mondes physique, mental et spirituel, enflamme et inspire notre esprit pour que nous puissions posséder les qualités nous permettant d'accomplir les actions justes au moment propice.

 

 

 

 

Zone de Texte: Au cœur de l’expérience du va-et-vient et de la balance de la Vie, la nature essentielle irradiant l’existence est l’adorable UN. Puissent tous les êtres percevoir, par un esprit subtil et méditatif, la splendeur de la conscience illuminée

 

 

 

Zone de Texte: Contemplons la source radiante de toute lumière. 
Puisse nos esprits s'y fondre et ainsi éveiller notre perception au niveau physique, vital, mental.

 

 

 

D’autres interprétations (issues du site  https://www.yay-yoga.com/yoga-et-savoirs/le-gayatri-mantra/ )

Zone de Texte: Nous méditons sur la gloire de Celui
Qui a produit cet Univers.
Puisse-t-Il illuminer nos esprits.

 

Zone de Texte: Nous nous abandonnons à l’éclat du Soleil. 
   Qu’il éclaire nos esprits.

 

 

 

 

 

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Premier auteur  : Matthieu RICARD,

Livre que j'ai découvert pendant ce confinement...

Matthieu Ricard, 67 ans, 
moine tibétain, essayiste et photogrape français. Après l'obtention d'un doctorat en génétique, il devient Moine Boudhiste tibétain. Il réside principalement au monastère de Shéchèn au Népal. Traducteur depuis le tibétain vers le français et l'anglais. Il est depuis 1989 l'interprète en français du Dalaî-Lama.

En 2000, il fonde l'association humanitaire Karuna-Shechen. Depuis cette même année, il fait partie du Mind and Life Institute, association qui facilite les rencontres entre la science et le bouddhisme.

Auteurs de plusieurs livres :
  • Pladoyer pour le Bonheur,
  • L'art de la méditation,  que je vous conseille...
  • Le moine et le phylosophe : le boudhisme aujourd'hui,
  • Pladoyer pour l'Altruisme,
  • Trois amis en quête de sagesse...Co-écrit avec Christophe André & Alexandre Jollien
  • etc......

Vous le retrouverez  sur you tube...où il dispense des leçons de méditation et les enregistrements de ses conférences.



Nous contacter : velay.yoga@gmail.com